samedi 1 juillet 2017

Année 2017

On ne va pas se mentir, cette année mon jardin est une catastrophe. Mon diagnostique est catégorique: ma terre est complètement tassée et ne respire plus. Pour preuve la parcelle à côté qui a été labourée à donné des betteraves de la même espèce dont la taille des racines est sans commune mesure avec celle des parcelles non travaillées, et ce malgré la quantité de semis et les soins apportés. Il n'y a pas à chercher vraiment plus loin.

Le problème parait insoluble, d'un côté une terre qui a été retournée produit suffisamment de végétaux pour occulter complètement le sol et se passer de couverture, de l'autre une terre avec une couverture est plus difficile à occuper et a donc plus de mal à le recouvrir en masse végétale. Si je retire la couverture les plantes sortent mieux du sol mais le sol se tasse. Si je la laisse les plantes ont du mal à sortir .

dimanche 12 juin 2016

Départ 2016

La saison est déjà bien entamée, et l'ont peut voir les différences avec les années précédentes. J'ai remis les allées dans le sens d'exposition nord sud ce qui fait que les anciennes allées le barrant restent très tassées. Je n'ai pas décompacté la majorité, pas même passé un coup de fourche, sauf pour une petite parcelle aménagée pour des méthodes de cultures classiques.
Il y a manifestement un problème de développement commun à tous les végétaux, mais pas de traces de carences. Je pense que le sol ne soit pas assez aéré ou travaillé malgré un couvert de brf hivernal. Cela peut être due au manque d'engrais vert durant l’hivers par endroits, qui n'a pas pris. Je pense qu'il est important pour moi de récolter beaucoup plus de graines, car mes cultures déjà faibles ont été dévorées par les limaces et autres ravageurs.

vendredi 4 septembre 2015

Les plantes chaudes



Une planche regroupant aubergines, poivrons, pastèques et melon, voir sorgho, à l'avantage en cas de retard des températures et vu la basse taille des plantes de pouvoir être recouverte d'un tunnel sur une seule planche. D'autre part les plantes peuvent être associées sans problèmes.



Les aubergines et les pastèques ne craignent pas les périodes arides et caniculaires (avec un peu d'eau au pieds tous les soirs) contrairement à la quasi totalité des plantes du potagers, qui même arrosées se figent.


Le maïs Bardo des Dombes et pire le sorgho étonnement, passé un certain degré de sécheresse et de chaleur, ont une croissance bloquée, les conditions nécessaires sont de la chaleur mais pas trop et des pluies occasionnelles mais régulières.

 

Les cultures tardives estivales ont pu être semées vers le mois de juillet pour être récoltées en septembre comme les haricots et les poirées.

lundi 29 juin 2015

Bilan 2015


A ce stade de l'année, depuis le mois d'avril à vrai dire, les dés sont jetés pour la production de légumes. Tout est planté, en développement, il n'y a plus qu'à attendre et tirer les leçons pour l'année prochaine, avant tourner la page avec les engrais d'hiver.


Le bilan du printemps est mitigé: une douzaine de choux et de plants de tomates sont atrophiés, ou ont une croissance ralentie. Les grosses graines des Amaranthaceae (betteraves, poirée etc) ne poussent pas aussi bien qu'on le dit dans le BRF, et j'ai été surpris en comparaison des résultats avec les graines fines de type chicorée qui en sortent de manière régulière. Les tournesols et les courgettes ont été la cible de plusieurs attaques mais une fois sortis ne risquent plus rien


Tous les plants de pommes de terre asséchés avant floraison, j'ai eu la mauvaise idée de planter les choux chinois trop tôt. Ils ont donc montés en graine avant de se faire dévorer par les altises et les charançons des siliques, remontés par les navets et radis plantés dans les rangs d'à côtés. Je tacherais de ne pas réunir trop de brassicaceae dans la même planche car cela attire et héberge des colonies d'insectes.

Une rave a éclaté sans doute à cause de la sécheresse mais tiens bon.


 Certaines plantes qui ont passées l'hiver, comme les oignons, les poireaux et quelques choux donnent des graines, ou achèvent leur croissance, selon le développement de la plante et les épreuves qu'elle à traversée. Il sera intéressant d'observer la dispersion des graines suivant les repousses éventuelles.



Même si j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois pour développer mes cucurbitaceaes je suis assez satisfait de n'avoir utilisé aucun anti-limace cette année, ce qui préservera donc les carabes et autres prédateur de l'empoisonnement. J'ai en revanche utilisé un peu de sang séché au mois de juin, car le terrain à sérieusement puisé dans ses réserve d'azote, avec l'épandage de BRF et de paille et les plantes à certains endroits on une croissance lente en comparaison des passerelles ou j'ai mélangé du composte avec le paillage. Heureusement pour l'année prochaine, j'ai commencé à développer une ligne de Consoude en espérant qu'elle se multiplie.


En conclusion, l'organisation de mes planches orientées vers le mélange et la compagnonnage m'a permis de ne pas trop souffrir des insectes.  Les ressources du sol ont été un peu chahutée par la réorganisation ce qui a occasionné un retard de croissance, rectifié par un paillage et un apport de sang séché. Je pense arriver bientôt à un équilibre et à un travail raisonnable dans la structure du sol.

Le problème du renouvellement des plants reste à résoudre de manière à avoir une production continue et autonome. Il n'y a que dans la planche de BRF ou les graines ont été disséminées que des populations sont venues en remplacer d'autres dans la continuité des récoltes.

lundi 25 mai 2015

Orvet


J'ai eu l'occasion de rencontrer un orvet. Assez commun dans les jardins, c'est toujours une bonne surprise car ce lézard est très friand de limaces et ce n'est peut-être pas un hasard s'il rodait autour de mes physalis, dont trois ont été dévorées à la base par les gastéropodes avant d'être remplacées. J'espère qu'il dispose de suffisamment d'endroits ou se cacher pour survivre, et qu'il continuera de séjourner près du potager.


En l'absence, le retournement des planches, l'ajout d'un paillis de fougère et l'encerclement par la cendre des plants reste toujours un bon réflexe pour limiter la prolifération. Les cucurbitaceaes devraient selon moi être semé en pleine terre car les plans transplantés ne semblent pas passer sous les radars.